Notre charte éthique
La charte éthique représente les valeurs portées et défendues par OKIMA Ressources.
Tout professionnel intervenant au sein du réseau OKIMA Ressources adhère et signe cette charte.
1. Respect du secret professionnel
- Le secret professionnel est le devoir de taire les informations et faits confidentiels connus à l'occasion de l'exercice d’une profession, d'une fonction ou d'une mission.
- Il protège la vie privée des personnes amenées à être aidées d’un point de vue médical, juridique ou social, afin de garantir l’intégrité et le respect de celles-ci.
- Le professionnel doit donc taire tout ce qu’il voit, entend, comprend, surprend ou devine de par sa fonction.
- Il s’agit d’une obligation morale et juridique.
« En tant que membre du réseau Okima Ressources, je m’engage au respect du secret professionnel tel que défini par l’article 1110-4 du code de la santé publique. »
2 2. Respect des grands principes de la bioéthique
Le sommet mondial des comités nationaux d’éthique qui s’est tenu à Paris en 2008 a été l’occasion de prouver qu’il existe des valeurs constantes et universelles régulant la vie des sociétés, quels que soient leurs systèmes législatifs, leurs croyances philosophiques ou religieuses.
4 grands principes sont ainsi considérés comme invariants et universellement reconnus.
Le principe d’autonomie :
Autonomie veut dire autodétermination.
Le malade et son entourage ont le droit à une information loyale sur les soins proposés afin de recueillir leur consentement libre et éclairé. L’adhésion du malade à son projet d’accompagnement peut être retiré à tout moment.
« En tant que membre du réseau Okima Ressources , je m’engage au respect du principe d’autonomie. Je m’engage à donner au bénéficiaire de mon approche toute information utile pour guider sa décision et lui laisser la liberté d’y adhérer ou pas. Je m’engage à ne pas faire de prosélytisme. Je m’engage à accepter toute décision de refus ou d’arrêt de suivi prise par le bénéficiaire de mon approche. »
Le principe de bienfaisance et le principe de non malfaisance:
Le principe de bienfaisance implique que le professionnel a toujours le souci d’accomplir un bien en faveur de la personne bénéficiaire de son action.
Le principe de bienfaisance s’appuie sur le principe d’autonomie pour affirmer que seul le bénéficiaire peut juger de ce qui est bien pour lui.
Le professionnel s’applique par son approche à promouvoir le bien-être physique, moral, social et spirituel du bénéficiaire de son action.
Le principe de non malfaisance peut être la traduction du Primum non Nocere (d’abord ne pas nuire) d’Hippocrate, qui rappelle que les soins apportés ne doivent pas « faire du mal » ; ils doivent être proportionnés à la situation du malade, et les effets indésirables ne doivent pas l’emporter sur les bénéfices.
« En tant que membre du réseau Okima Ressources, je m’engage au respect du principe de bienfaisance et au principe de non malfaisance. Je m’engage à tout faire pour améliorer le confort de vie du bénéficiaire de mon approche et à éviter de semer le doute, la peur ou la confusion dans son esprit. Je m’engage à ne porter aucun jugement sur le traitement actuellement suivi par le patient et à ne jamais proposer un arrêt ou une modification d’un traitement proposé par le(s) médecin(s) qui suivent le patient. Je m’engage à participer à l’évaluation de mes actions en utilisant notamment les outils d’autoévaluation proposés par le réseau. Je m’engage à proposer l’arrêt de mon accompagnement s’il n’apporte pas de bénéfice réellement ressenti par le patient et/ou son entourage. »
Le principe de justice
A travers le principe de justice, le professionnel s’engage à traiter tous les cas qui lui seront soumis de manière juste et équitable. Le plan d’aide proposé ne doit pas influencé par des considérations personnelles (connaissance du bénéficiaire), affectives (« sympathie » personnelle pour un bénéficiaire) , financières ou religieuses.
Le principe de justice impose de la part du professionnel une démarche empathique, c’est-à-dire la recherche et la compréhension des différents niveaux de souffrance du bénéficiaire, à partir de son point de vue à lui et non des propres croyances du professionnel.
L’empathie préserve également du risque de basculement dans une relation affective et de fusion, où le professionnel « épouse » la souffrance du malade ou de son entourage ce qui l’empêche d’accomplir sa mission de manière juste.
« En tant que membre du réseau Okima Ressources, je m’engage au respect du principe de justice. Je m’engage à placer l’empathie comme fondement de ma relation à l’autre, et à traiter chaque cas de manière équitable, sans influence de mes propres affinités ou croyances. J’accepte de participer chaque fois que possible aux réunions pluridisciplinaires proposées par le réseau pour me permettre de bénéficier d’autres regards que le mien et de pouvoir prendre du recul sur mes propres actions. »
3. 3. Professionnalisme
D’après le Petit Larousse, le professionnalisme est :
- L’état, le statut de quelqu’un qui exerce une activité, un métier, en tant que professionnel expérimenté.
- La qualité de quelqu’un qui exerce une activité avec une grande compétence.
Les intervenants de notre réseau sont sélectionnés sur la base de leur formation, de leur expérience, de leur compétence et de leur capacité à inscrire leur action dans un processus de traçabilité, d’évaluation et d’amélioration de la qualité.
« En tant que membre du réseau Okima Ressources, je m’engage à fournir tous les justificatifs de mes titres, diplômes et formations. Je m’engage à tenir un dossier individuel et sécurisé de suivi du bénéficiaire de mon approche. Je m’engage dans un processus d’évaluation de mes actions et d’amélioration de la qualité. Je m’inscris dans une démarche de travail d’équipe et participe aux travaux proposés par le réseau. Je m’engage à ne pas solliciter les bénéficiaires de mon approche rencontrés par le biais du réseau en dehors du cadre du réseau, sauf accord entre les parties. »